Dès qu’un auto-entrepreneur procède à la déclaration de son chiffre d’affaires, cela signifie qu’il doit payer les cotisations sociales. La thématique de la retraite avec ce statut relève d’une importance capitale, car il faut assurer la sécurité financière à la fin des activités. Voici un guide qui vous dit l’essentiel à savoir sur le fonctionnement des cotisations retraite pour les auto-entrepreneurs.
Sommaire
Quels sont les organismes de retraite pour un auto-entrepreneur ?
Un auto-entrepreneur peut être affilié à un organisme de retraite en fonction de l’activité qu’il exerce. D’une part, il peut s’agir de la caisse interprofessionnelle de la prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV). Elle prend en charge les auto-entrepreneurs qui exercent des professions libérales réglementées comme :
- Les architectes
- Les psychologues ;
- Les diététiciens ;
- Les géomètres-experts ;
- Les experts en automobile.
Vous devez aussi vous diriger vers la CIPAV si vous avez créé votre micro-entreprise libérale avant 2018. D’autre part, les auto-entrepreneurs qui exercent une activité commerciale ou artisanale sont rattachés à la SSI. La Sécurité sociale des indépendants prend également en charge de façon automatique les dossiers des professionnels qui ne dépendent pas de la CIPAV.
Les maçons, les plombiers, les vendeurs, les traiteurs et les cuisiniers sont quelques professionnels affiliés à cette caisse de retraite. Par ailleurs, il faut préciser que les auto-entrepreneurs n’ont aucune démarche à remplir avant de bénéficier de leurs droits. Il revient aux instances concernées de gérer l’ensemble du processus comme le calcul de la pension, le relevé de carrière et les cotisations.
Comment un auto-entrepreneur cotise-t-il pour la retraite ?
Pour cotiser pour votre retraite, vous devez déclarer votre chiffre d’affaires de façon mensuelle ou trimestrielle à l’URSSAF. En effectuant ces déclarations, vous vous acquittez de nombreux versements, dont l’assurance vieillesse. Ainsi, vous êtes d’office couvert par la sécurité sociale. La fréquence de cette démarche dépend de l’option choisie lors de la procédure pour créer votre micro-entreprise.
De plus, le montant des cotisations varie en fonction du chiffre d’affaires déclaré. En d’autres termes, si votre CA au cours du mois ou du trimestre est nul, alors vous n’avez rien à envoyer à l’URSSAF. Par la suite, les versements sont transférés vers les caisses de retraite compétentes pour garantir la pérennité de vos droits en qualité de micro-entrepreneur.
Comment est calculé le montant des cotisations retraite pour un auto-entrepreneur ?
À l’instar des salariés, l’âge plafond de départ à la retraite pour les auto-entrepreneurs est de 62 ans au minimum. C’est à partir de ce moment que vous avez la possibilité de bénéficier de vos indemnités de cessation d’activité.
De plus, pour recevoir une pension de retraite à taux plein, il est nécessaire pour l’entrepreneur de valider un certain nombre de trimestres. Le nombre de trimestres dépend de votre année de naissance. Il peut être compris entre 166 et 172.
Si ce paramètre n’est pas respecté, les cotisations subiront une décote de 1,25 % par trimestre avec un plafond de 25 %. Par ailleurs, la somme des cotisations pour pension retraite est calculée avec le CA mensuel ou trimestriel multiplié par le taux correspondant à la profession. Vous avez donc 12,3 % pour les activités d’achat et revente, 21,2 % pour les services artisanaux ou commerciaux et les activités affiliées à la CIPAV.
Les cotisations retraite pour les auto-entrepreneurs obéissent à des règles basiques qu’il est toutefois nécessaire de connaître. Elles peuvent dépendre du montant du revenu par mois ou par trimestre de l’entrepreneur.
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Élise Rambaud est une rédactrice spécialisée en emploi et formation, passionnée par l’actualité des compétences et des opportunités professionnelles.
